Le mot rezzou utilisé par Nicolas Bouvier — L’Usage du monde :
Le gérant des ruines — un personnage subalterne — vous y installe sans entrain, à cause du petit travail que votre présence lui donne, mais aussi parce qu’il n’aime guère les Occidentaux, les Grecs en particulier. Il considère les conquêtes d’Alexandre comme un rezzou de bergers alcooliques, juste bons à détruire et à saccager, et la bataille d’Arbèles, comme des champs Catalauniques qui auraient mal tourné.
Une idée : monter des morceaux de (...)
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Bouvier Nicolas
Articles
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journal permanent | 8 mai 2013
8 mai 2013, par sebmenard -
journal permanent | 17 octobre 2013
17 octobre 2013, par sebmenardDans cet article Mahigan Lepage cause de Nicolas Bouvier — j’ai très peu lu Nicolas Bouvier (L’Usage du monde rien de plus) (d’autres attendent) — et c’est une dimension que je n’avais pas imaginée ou même vraiment saisie : Bouvier l’écrivain dans la lenteur :
Ce qui frappe chaque fois, quand on rouvre Bouvier : combien c’est écrit. Même que ça dérange un peu, au début : on se sent plus d’affinité avec des proses comme celle de Kerouac, rapide, désinvolte, très imparfaite. Bouvier est bien plus lent. Sa (...) -
journal permanent | 30 mars 2014
30 mars 2014, par sebmenardÀ l’abri sous les arbres (mais le ciel est un couvercle gris) nous avons marché jusqu’aux tritons (repensé à cette source dans le Nord des Carpates : combien de traces dans le site).
La puissance de la nature – cette puissance-là – envie d’avoir le temps d’écouter cette puissance-là.
Une fois de plus j’ai repensé à ce type qui a parcouru les Carpates à la recherche de leurs histoires.
M’ont été offerts – entre autres : un énorme échange de lettres entre Thierry Vernet et Nicolas Bouvier – de quoi se (...) -
journal permanent | 4 janvier 2017
4 janvier 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Un récit du déplacement de la lune chez Joachim Séné :
« J'ai vu pour la première fois à l'œil nu le déplacement de la Lune. Elle est apparue derrière un immeuble, fil gris brillant de plus en plus épais. Grâce au repère fixe de l'immeuble, j'ai pu la voir progresser, lente et gibeuse, elle bougeait, je dirais : "un petit peu à chaque instant", pixel par pixel en somme, extrêmement constante comme on s'en doute. J'ai continué (...) -
journal permanent | 2 décembre 2013
2 décembre 2013, par sebmenardC’est souvent dans l’endormissement de la carcasse et du corps que surgit — infaillible et indestructible — l’urgence de lire écrire — je veux dire c’est quand le travail c’est trop quand ça s’épuise et qu’on n’a plus le temps plus l’énergie plus le jus que ça apparaît comme un évidence et une résistance.
Pour quelle raison — choses qui ne s’expliquent pas (en faire la liste Sei Shonagon) — avoir téléchargé dès le matin le fichier Zip de Contre — ça ne s’explique pas (découverte au passage de la licence Art (...) -
journal permanent | 19 avril 2013
19 avril 2013, par sebmenardSans doute qu’il y a eu une suée sans doute qu’il y a eu le soleil le matin derrière la vitre du train — sans doute qu’il y a eu le mouvement du train et parlé de notre métier actuel — souvent le vendredi on parle on cause de notre métier actuel — sans doute qu’il y a eu un dernier coup de jus avant la pause sans doute que j’ai entendu parler une autre langue la langue qu’ils causent là-bas sans doute que le soir j’ai vu le soleil sur la Loire et j’ai entendu une voix deux voix — c’était quelque chose (...)
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journal permanent | 17 octobre 2016
17 octobre 2016, par sebmenardÀ écrire ce texte commencé la semaine dernière (lointains & possibles). S’agit de faire ça lentement. En 2014 le journal — la sorte de journal (avec commentaires et élagages massifs et sélections) (et belle langue) — de JP Dubost évoque l’année 2008 (2007 ? — n’ai pas vérifié — et ce n’est pas dit semble-t-il). Le temps. Mais il faudra aussi ménager l’espace pour notre Est lointain. Une fenêtre de deux ou trois jours. Un autre passage. Il y a beaucoup de pistes ouvertes et j’attends un coup de téléphone. (...)
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journal permanent | 30 juin 2014
30 juin 2014, par sebmenardAu boulot au boulot au boulot – la journée du lundi est puissante de patience et de lenteur – ce que j’ai gagné chaque lundi depuis 6 mois – j’aimerais que ça continue.
Quelle genre de lecture j’ai de la correspondance Bouvier / Vernet : comme lire un blog régulièrement – une série – avancée lente et par fragments.
| note |
un morceau
de jour
encore sur le mur là
c’est le mot
poème
qui (...) -
journal permanent | 22 mai 2013
22 mai 2013, par sebmenardLorsque j’ouvre mon compte bancaire en ligne je reste immobile quelques minutes et puis ça va — il en a rarement été différent — c’est en fait un mélange de la liberté et de la conséquence de nos choix ordinaires — reste que — mon vieux pote l’a déjà dit combien de fois — pour faire des plans faut de la tune — n’en manque pas tellement — hier à Paris j’ai eu grosse bouffée de route en pleine gueule — sans doute aussi parce que je venais de terminer L’Usage du monde de Nicolas Bouvier — lu très lentement — et (...)
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journal permanent | 10 juin 2014
10 juin 2014, par sebmenardSurpris par le lexique et l’intimité de certaines lettres dans la correspondance Vernet / Bouvier – je le dis à voix haute dans la nuit déjà là.
Pour la lecture du 21 juin ça devrait être des extraits des fictions des routes et des rails — comment le préparer — lire avant mais pas trop — que la lecture du texte soit connue mais reste fraîche — mais ça fait plusieurs semaines que je n’ai pas dit un texte en public (mais je parle tous les jours devant des gens mais j’articule tous les jours devant des gens (...)