Sommes arrivés tôt dans la ville — dans un café à lire des articles dans Vienna (que lit-on du web lorsque la wifi ne fonctionne plus) — écrire : pourtant des idées filent.
Antoine Emaz — réponse à la question « l’art, un recours ? » sur Poezibao :
Alors, l’art comme recours ? Je ne sais pas.
Je crois que dans un premier temps, non. J’ai surtout besoin de silence, de distance, de solitude. Pas vraiment pour réfléchir, simplement pour me retrouver, et retrouver les autres, après. Une sorte d’écart. Si je (...)
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Emaz Antoine
Articles
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journal permanent | 3 janvier 2016
3 janvier 2016, par sebmenard -
journal permanent | 16 octobre 2014
16 octobre 2014, par sebmenardC’est bien : j’ai reçu un acompte sur les paiements qui me sont dus depuis trois mois – leurs mots.
Une fatigue de tête : quasiment incapable d’arc-bouter plus – c’est que la tête ne peut pas – pourtant (retrouver ce truc de la fatigue de tête chez Antoine Emaz).
Le soir on retourne dans la cave à concert et je note des trucs à la volée sur l’iPod à la fin le type nos offre une de ces bières allemandes comme on aime et – à cause de ça où grâce à ça on traverse la ville à pied et sur le bitume humide – (...) -
Blocs | 118
26 septembre 2019, par sebmenardc’est vrai que le chemin vers le silence est long — mais qu’est-ce que c’est, un poème ? un bloc, un bazar, un intense — un bloc de soi-je-intense ? — un encombrant et gênant, un sacréSacréSACRÉ mais surtout, à jeter aux monstres, aux bêtes, aux oublis, aux lointains ça oui : goutte d’eau ou poussière qu’on regarde et coupe-coupe de lorgnette — je m’en achèterai une de serpe tiens moi, ou une pelle de survie plutôt, je creuserai un petit trou, j’y glisserai le bois sec-sec, j’y allumerai le feu — le feu du (...)
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journal permanent | 18 mai 2024
18 mai, par sebmenardle poème est un nous-plus-qu’humain
Au magasin de producteurs, m’intéresse probablement le lien direct avec « celles et ceux qui font » — aujourd’hui discuté de fermentation de pommes, et comme dans une approche naturelle, c’est un processus lent, très, de l’incontrôlé, incontrôlable même, des surgissements donc, et puis ça finit par se calme, ça retombe, puis c’est mis en bouteille, et là, à nouveau, attendre, laisser venir, jusqu’au moment bon, et que ça goûte bien, et que ça fasse bulle et autre joies — et (...) -
Journal permanent | 09 juin 2012
9 juin 2012, par sebmenardCommence au matin La Digue - la claque des premières lignes :
Pas de bout, pas aux choses, pas à soi, peut-être pour ça qu’on va sur la digue, on regarde la mer, les falaises, les villas, à la fin on revient, on attend de recommencer, au milieu de la vie qui passe.
Après je note ça :
Sans doute un souffle - une lancée de saxophone (comme j’aurai aimé savoir jouer du saxophone) (pour souffler dedans comme un dingue) - une langue qui s’affiche dès les premières lignes - une langue face au réel. (...) -
(qui) errent un matin d’août
25 décembre 2010, par sebmenardPhotographie : SebMenard, Roumanie, Constanta, 2005, APX 100, scan de négatif.
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http://diafragm.net/spip/spip.php?a...
(qui) errent un matin d’aout dans les rayons d’un supermarché – quelle neige les aveugle — millionnaires éphémères ils méditent la tôle rouillée vieux tubes trottoirs éventrés des banlieues roumaines le temps s’agace l’ensemble reste — dans (...) -
journal permanent | 1er juin 2015
1er juin 2015, par sebmenard72km
Avrillé — quelques bornes après Saumur.
Grand beau et chaud.
Vent globalement favorable.
Bonne suée.
(je note le temps pour cette suite du journal permanent : je crois que Fred Griot fait ça souvent – l’impression de l’avoir lu chez Antoine Emaz aussi mais ce n’est pas sûr : pourquoi penser à eux en le faisant – on a tous nos secrets nos dettes).
On attrape de l’eau à la sortie de la ville et on s’enfonce dans les bois on trouve une place dans un champs – c’est le premier bivouac peut-être (...) -
journal permanent | 13 janvier 2013
13 janvier 2013, par sebmenardAu début du livre Affrontements (voir aussi le site) — Arnaud Maïsetti cite Henri Michaux :
Va jusqu’au bout de tes erreurs, au moins de quelques-unes, de façon à en bien pouvoir observer le type. Sinon, t’arrêtant à mi-chemin, tu iras toujours aveuglément reprenant le même genre d’erreurs, de bout en bout de ta vie, ce que certains appelleront ta « destinée ». L’ennemi qui est ta structure, force-le à se découvrir. Si tu n’as pas pu gauchir ta destinée, tu n’auras été qu’un appartement à louer.
Et cela (...) -
journal permanent | 26 avril 2017
26 avril 2017, par sebmenardGelée au matin. Peut-être perdu quelques plants au passage. Soleil qui chauffe la cuisine (cuisine-salle-à-manger-étendoir-entrée-salon-garde-manger-etc.). On discute bécanes (vélos) et routes et fleuves dans le matin qui arrive.
Train vers la ville. La dame aux champignons. Photographié une porte (les tags dessus). Puis à la médiathèque. Je liste :
Salle des machines (Espitallier) Hors du charnier natal (Claro) définitif bob (Portugal) Limite (Emaz) Jours encore après (Checchetto) Ici même (...) -
sans faire le beau
2 avril 2019, par sebmenardtrain me ramenant vers les miens, écrivant, écrivant celapensant au poème, pensant au poème vaguementpensant vaguementpris dans les vagues du poème des notesque je prends après chaque journée chaque foisà chaque fois
ne souhaite rien pour le poèmelaisse le poème allerlaisse-le aller seulil va bien seulil va très bien seullaisse-le se tenir debout brut
et le train continue
qu’il tienne « sans faire le beau » le poème qu’il tiennec’est ce que tu doisc’est ce que tu dois à tes frères humainsarrivés jusque (...)