Je suis foutuement ignorant et, parfois, devant cette ignorance, j’envie le temps, j’envie l’arbre, j’envie le temps de l’arbre — j’ai besoin d’une vie d’arbre pour amonceller des morceaux, des morceaux de quoi ? des suites de morceaux qui feront peut-être un quelque chose — mais sans ça, sans ce temps de l’arbre, comment faire ? —
et je me souviens des oliviers d’Égine, en face d’Athènes en Grèce et comme le temps de l’olivier doit être bon (POÈME D’AMOUR :
hier au soirdans la lumière de l’automne (...)
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journal permanent | 2018-10
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journal permanent | 29 octobre 2018
29 octobre 2018, par sebmenard -
journal permanent | 24 octobre 2018
24 octobre 2018, par sebmenardTu vois, ce soir encore tu jettes un coup d’œil à des webcams lointaines. Le Lac Balea. Sinaia. C’est comme si quelque chose n’était pas « reglé ». C’est vrai. D’une certaine manière. D’une « certaine » manière oui c’est vrai. Et puis d’un coup tout se bouscule et tu ne sais plus ce qui ne tient plus. À écrire tout ce bazar on croit faire tenir les choses. Mais quoi tient ? J’avais envie de le dire. Dire qu’au début de cette semaine j’ai croisé cette femme — j’en ai parlé dans quelle note publiée quand ? — (...)
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journal permanent | 16 octobre 2018
16 octobre 2018, par sebmenardpratiquer une sorte de vide
se vider
dimanche — pendant notre temps d’ajustement avec A. (je peine à dire répétition puisque ce n’est pas de ça dont il s’agit : on se parle, il s’agit de se parler, de se dire où chacun en est, de dresser des perspectives, des traces vers où tourner le regard, peut-être goûter un café, une tisane, une fermentation, oui et que tout ça compte parce qu’il tend vers ce moment d’équilibre — entre temps nous aurons discuté des textes et de ce que l’un et l’autre nous disons, ou (...) -
journal permanent | 3 octobre 2018
3 octobre 2018, par sebmenardDuras, dans L’exposition de la peinture écrit :
« L’envie de montrer ce qu’il peint lui est revenue brusquement très fort, avec le printemps. Il dit : sept années, c’est juste que je recommence, je trouve, non ? »
Peut-être penser à ce que Joachim Sené écrivait l’autre jour.
« Difficile de lire Refonder tant chaque phrase est un appel à écrire, quitter la lecture et aller écrire, dans cette urgence qui traverse ce texte de Fred Griot »
Ouaip. Il y a quelque chose que j’aimerais creuser là. D’ailleurs, (...)