Journal permanent | 3 juillet 2012

À matin route depuis le village vers le Nord — on a chargé la bagnole avec des trucs de base - et on roule en silence vitres grandes ouvertes (celles qui s’ouvrent encore).

Au pied des Carpates et au bord d’un ruisseau — son nom c’est l’Argeș —on mange des légumes frais des viandes fumées — c’est calme — demain on monte 2000m puis marche vers un lac.

Je prends des notes sur l’iPod allongé dans l’herbe — le bruit de la flotte sur les cailloux du torrent — on ménage la batterie — pas sur du jour où on trouvera la prochaine prise électrique.

Pour le voyage rechargé le Cybook — c’est un vieux modèle trouvé d’occasion sur un site web il y a plus d’un an — constater la lenteur de la machine et surtout — défaut majeur mais c’est l’âge — pas de possibilité d’annotations — besoin de ça — pouvoir passer de lire à noter écrire d’un instant l’autre sans changer de machine — un cheval passe qui tire une charrette chargée de foins.

Je relis très lentement Ramallah les étoiles — nombreuses erreurs encore — je remarque que je prends en note beaucoup d’idées de suppression — des verbes ou interjections qui sautent — quelques liens internes encore sans destinations — un problème récurrent dans le fichier ePub que j’ai bidouillé très simplement avec Sigil : après clic sur un lien ouvrant une note — impossible de tourner les pages sans un retour en arrière ou bien un changement de taille de police — en tout cas une chose est sûre : passer à l’ePub et à sa réalisation — ce qui est plus du bricolage (besoin d’acquérir nombreux savoir-faires) — ce travail au plus près des mots et de leur organisation entre eux m’a permis une meilleure relecture — plus précise — plus réfléchie — ensuite prendre l’iPod comme outil de lecture/correction.