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journal permanent | 19 novembre 2012

lundi 19 novembre 2012, par sebmenard

Finalement Dans cette plaine est un bon trailer pour la série du Carnets des plaines — cette dernière c’est plutôt version augmentée avec collages d’AnCé t. et différentes formes — des monstres et des contes (on pourrait peut-être même envisager d’ajouter des croquis par exemple ça serait bien d’ajouter des croquis).


Dès le lundi matin en fait on se dit ça serait bien de se lever pour aller travailler dans un champ — mais en réalité ce n’est pas ça — enfin ce n’est pas comme ça que ça se pense vraiment — ce n’est pas seulement le champ — en réalité c’est vraiment travailler la terre oui ça c’est sûr parce que la terre c’est quelque chose mais à côté ça ne suffit pas — ça ne nous suffit pas la terre en fait on pourrait travailler la terre et autour quelque chose avec des mots des images (c’est sans doute plus précis que quelque chose avec des mots des images) — c’est ça — vivre comme ça — et puis les saisons — c’est parler aussi des saisons — ça serait pas pareil les saisons — apprendre encore — attendre un peu.


Le rythme est à peu près ainsi : écrire c’est beaucoup plus souvent le matin — rien que les trajets vers la ville du travail c’est ça — le matin c’est plutôt écrire — le soir c’est plutôt lire.


Lecture : Gordon Lish dans le train — il y a encore des gens pour s’étonner qu’on lise en anglais — il y a ça — il y a encore des gens qui ne lisent pas — y penser — souvenir de conversation à propos de la bouffe — où acheter — quoi acheter — pourquoi — ça n’a pas de lien évident — comme ça là — et pourtant — je crois qu’il y a un lien.


Avec les jeunes c’est Perec — on est parti de W — écrire — il fallait prendre un souvenir comme ça le mettre devant soi et l’écrire et peu à peu se souvenir justement — les portes qu’on ouvre avec ce genre de texte — les mots parfois c’est des coups dans la gueule les mots parfois c’est des respirations des souffles.


Hier — je n’ai pas dit que j’avais passé quelques heures à caler dans un fichier la série des fantômes et la série dans cette plaine (un récit) — ce que je vais faire de ce fichier je ne sais pas vraiment c’est surtout que j’en cause j’en parle mais je ne fais rien.