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journal permanent | 3 novembre 2013

dimanche 3 novembre 2013, par sebmenard

Ne rien cacher : même les tentatives comme ces 36 poèmes — les mettre en ligne — et attendre — prendre le risque — déjà prévu d’en écrire 36 donc mais ça sera quoi — est-ce que ça se tiendra vraiment —c’est cela en même temps l’excitation.


Ce texte de Thierry Titi Robin fait beaucoup de bien — signaler ça à mon pote A.


Le temps de l’introspection ça ne vient pas comme ça — j’ai déjà dit l’importance du sas train chaque jour de boulot pour cela — et puis donc ce moment pour penser c’est là.


Cette image a été prise par Mahigan Lepage et je repense à cet homme allongé de la même façon en Roumanie — je ne crois pas avoir d’image de cet homme — c’était un jour au bord du Danube il y a plusieurs années — on marche au bord d’un bras du fleuve et on se diriger vers un shop — ça doit être pour quelques bières sans doute et il fait chaud et une bagnole soulève la poussière — les chiens dorment à l’ombre les types pêchent au bord de l’eau et un homme est là allongé contre le muret — il y a un muret tout le long de ce chemin de terre qui longe le bras du Danube — c’est le bras de Sulina — donc il est là allongé dans la poussière et peut-être mort les types passent à côté qui semblent à peine le voir nous — on se demande quand même faudrait faire quelque chose et donc en passant à côté on vérifie est-ce qu’il respire encore oui — garder ça pour un récit.