diafragm

Accueil > Carnets | SebMénard > Traces, poussières, surgissements, refuges > Blocs | 137

Blocs | 137

mercredi 2 octobre 2019, par sebmenard

J’affine et m’arrose en fine pluie très tôt les matins de grande chaleur — ce qui fait sentir les corps comme la terre mouillée du poème dont on augmente le prix du transport en commun — je m’inquiète des feux dans le loin, ce qui ne change rien — je pense à de grandes amarantes debout sur le coteau sec — d’autres fois, il faut savoir se taire, écouter.