Tout en lui était vieux, sauf les yeux - et ils étaient de la même couleur que la mer, joyeux et invincibles.
Hemingway, Le Vieil homme et la mer. Traduction François Bon. Publication suspendue, exception au Québec : ici - on parle seulement de ce que ça fait lire - comme c’est bon et comme c’est beau.
Il n’y avait pas de filet, et le garçon se souvenait du jour où ils avaient dû le vendre. Mais c’était leur fiction de chaque jour.
Ruelle de Raşinari, Roumanie. En lisant le Vieil homme et la mer - (...)
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Tiers Livre
Articles
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Hemingway à Raşinari
25 février 2012, par sebmenard -
l’impossible retour
11 février 2011, par AnCé t.alors alors quoi ils ont tout essayé pas de moyen pour rejoindre l’aéroport – ils ont d’abord pensé aux petits bus jaunes qu’ils avait pris de si nombreuses fois pour aller d’une ville à l’autre ou juste se déplacer dans la ville – mais là ils sont dans une autre ville d’un autre pays – et il lui faut aller rejoindre la cote à l’un des deux – dans le routard ils disent 50 shekels en petit bus jaune et il y a le numéro de téléphone alors pourquoi s’inquiéter – ils ont passé la journée dans la ville mangé un (...)
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images classées
23 décembre 2010, par AnCé t.proposition d’écriture fBon -
mon premier appareil photographique il y a plus de dix ans un canon argentique compact oui incapable de retrouver le nom plus vendu aujourd’hui il ne vaudrait pas plus cher qu’une baguette de pain et alors avec ça un coucher de soleil sur le port de saint martin en ré un été de 98 ou 99 j’ai toujours le négatif dans sa pochette étiqueté année lieu
aujourd’hui les négatifs sont beaucoup mieux rangés d’ailleurs dans leur pochette pergamin et dessus on écrit aussi lieu (...) -
parti pris d’une chose
24 février 2011, par sebmenardphotographie : SebMénard, France, 2011, iPod Touch, ShakeIt.
Inventaire des objets se trouvant dans ton sac de voyage (objets tous alignés un par un sur une table de l’aéroport de Tel Aviv)
un jean un peu usé celui que tu portes aujourd’hui - un pantalon en lin - un pantalon en coton avec poches sur le côté - le pantalon qu’elle t’as ramené quelques jours plus tard - un tee-shirt rayé avec des trous - deux chemises noires en lin - une chemise en coton - deux paires de chaussettes blanches et tâchées (...) -
’... ce qu’on appelle musique’
27 janvier 2011, par AnCé t.le tourne disque et le petit souffle quand il tourne à vide - les vinyls des parents – ceux qui ont été rayés avec les frangins – jamais volontairement – abbey road – simon and garfunkel – musiques traditionnelles hongroises – les collections ramenées des îles par le père - brassens – ça t’fais penser à la guitare les heures que t’as pu passer à l’écouter et à essayer d’imiter – jusqu’au jour où tu t’es décidée avec tes p’tites économies d’ach’ter la tienne – acoustique, se disant qu’ça s’rait p’tet plus simple (...)
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écrire, signer la vie
21 avril 2011, par sebmenardparce que c’est là - parce qu’il arrive que ça soit là dans le matin au réveil et qu’il faut tenir toute la journée avant - parce que ça te tremble à l’intérieur tellement qu’il faut bien - tremble - c’est pas trop mal tremble - c’est ce qui nous tremble - parce que c’est comme appuyer sur le déclencheur - et ça touche la photographie - c’est la photographie - c’est pas loin - ça te fait pareil quasiment - parce que c’est pas dans le même temps que la photographie -
lorsque tu fais une photographie c’est la (...) -
journal permanent | 9 février 2013
9 février 2013, par sebmenardJe dispose du livre Aimer la grammaire de Pierre Bergounioux — relecture régulière pour le boulot — et c’est vrai qu’en disposer en numérique ça serait vraiment pratique — recherche d’une occurrence directement dans l’ordi de toutes façons toujours posé ouvert sur une table — donc sur le Tiers Livre deux enregistrements — les mettre dans la machine pour le trajet en train.
Journée plutôt blanche à repasser nos corps en mode off — les pluies qui pénètrent les os — pas écrit pas lu beaucoup non plus — pas (...) -
c’qu’on vient chercher dans l’atelier
27 décembre 2010, par sebmenardréflexion : l’atelier, c’qu’on vient y chercher, pourquoi.
ce texte fait suite à la dernière séance d’atelier,le dialogue à rien qu’un seul qui parle
c’est bientôt la fin de la séance maintenant ça te dérange plus vraiment de lire comme ça devant ceux qu’tu connais pas et comme il le dit - c’qu’il y’a de biographique finalement eux - ceux qui écoutent - ils le voient pas vraiment enfin quand la consigne est respectée ça tient bien comme ça et ils passent tout à fait ailleurs - ils ont leurs images et elles (...) -
le retour impossible
10 février 2011, par sebmenardun narrateur parle d’un endroit que quelqu’un ne peut plus quitter
il avait dit qu’il voulait voir la mer - il avait dit que ça faisait plus de vingt-cinq ans qu’il était sur terre et surtout sur cette terre et il n’avait encore jamais vu la mer - il avait dit que ça serait bien de voir la mer qu’il aimerait bien un jour avoir le droit de voir la mer - il aimerait prendre sa voiture aller voir la mer se baigner avec sa famille quand il aura une famille et puis rentrer - il avait dit que finalement (...) -
Le dialogue à rien qu’un seul qui parle
25 décembre 2010, par AnCé t.La vieille ville de Naplouse c’était un vendredi – on est arrivé en service après avoir traversé de grandes plaines – personne dans les rues à entendre les minarets seulement – dans une ruelle la tête passe à travers une porte – ce sont d’anciens termes il y a encore les squelettes des fontaines au centre – la pierre est belle - « you want to go inside ? There’re friend of mine » quatre hommes là – la face bien marquée par la vie, l’intifada même - « welcome my friend » fou comme une relation humaine peut (...)