Me souviens avoir lu — ça devait être vendredi — ce texte de François Bon à propos de l’Alfa Roméo de Cendrars — et bien sûr j’ai eu envie très fort de relire Cendrars — ce que dit François Bon à propos d’une potentielle édition numérique oui — qu’est-ce que ça serait bien ça d’avoir Cendrars dans la machine à lire — je crois que je serais reparti avec Bourlinguer — j’ai un souvenir très chaos aussi de Cendrars — et Bourlinguer en particulier — par exemple je revois très bien ce passage dans une auberge — ça doit (...)
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Pessoa Fernando
Articles
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journal permanent | 9 décembre 2012
9 décembre 2012, par sebmenard -
prémices | Marche marchant sur sable
22 décembre 2017, par sebmenardmarchantmarche marchantmarchant sur sable « sab »
« sab » de Loire boîte de fifieset bombe de chantier peinture lachée dans nature
peinture sur souchesouche naviguéefusée lancée pour quelles détresses
un pneu sur sa jantedes polystyrènes
tessons
paquets de chips noir noirautour des restes d’un feu
quelques gobelets de cafévidescanettes
mégots
je marche sur le sabledans le lit de cette rivièreà sec
je lis de temps à autrequelques lignesdans un recueil de discours de chefs indiens intituléPieds nus (...) -
Chants | et la montagne est une montagne
20 octobre 2019, par sebmenardavec Sages comme des sauvages (Ava Carrère & Ismaël Colombani), La montagne
je regarde la montagneet la montagneest une montagneje regarde le fleuveet le fleuveest fleuveje regarde le caillouet le caillouest caillouje regarde la planteet je disc’est une planteet je laisse au poèmesa trace de poèmeet il faut rater longtempsle poèmepour qu’il soitun poèmeet la terre me ditc’est étrangeelle me ditc’est écritet la terreest terreest boueest poussièreet je regardele découvertet le découvertest virtuelet (...) -
journal permanent | 29 octobre 2022
29 octobre 2022, par sebmenardimpérieux besoin de relire Fernando Pessoa, Alberto Caierole gardeur de troupeaupoème XLVII (1925) :
« Par un jour excessivement net,où l’on avait envie d’avoir beaucoup travailléafin de pouvoir ne rien faire ce jour-là,j’entrevis, ainsi qu’une allée entre les arbres,ce qui peut-être était le Grand Secret,ce Grand Mystère dont parlent les faux poètes.
Je vis qu’il n’y a pas de Nature,que la Nature n’existe pas,qu’il y a des monts, des vallées, des plaines,qu’il y a des arbres, des fleurs, des (...) -
journal permanent | 16 octobre 2012
16 octobre 2012, par sebmenardLe train prend douze minutes de retard et je ne vois rien sinon les textes d’Apprendre l’invention (les pistes — toutes gardées comme annotations dans la liseuse — une montagne). Lu hier des morceaux de la génération poussière — je continue à affiner et et même à supprimer (le quatrième morceau — je ne sais plus quoi en faire — et je pense même le supprimer — et c’est parfois très surprenant :
pour le troisième morceau (une langue immonde) — j’ai supprimé des choses et ça ne tenait plus — puis j’ai relu la (...) -
journal permanent | 17 novembre 2017
17 novembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
À l’îlot du Bois-Vert pour du pain, des pâtes, des légumes — y revenir. Préparer la rencontre de demain. Essai de lecture. Manducation de texte. L’acoustique est bonne ici. Y répéter (tenter à chaque fois quelque chose de nouveau) : ce serait à tenter (mais ce sale rhume — pour dire du texte — pas l’idéal). Bref passage à cette gare vide. Bâtiments murés. Écouter le passage des machines dans le noir. Je suis partagé entre de nombreuses choses (je pense à (...) -
journal permanent | 24 décembre 2020
24 décembre 2020, par sebmenardmaintenant que les jours rallongentje sais que toutest dans le dedanstout est dans notre lointain intérieur comme disait l’autreje sais que j’écrie balbutie quelque choseje sais quebien sûrje ne sais rienet je continue carmaintenant que les joursrallongementquelque étrange bêteme devientdedans
c’est une« façon de parler »
bien sûr, bien sûr, bien sûr
maintenant que les jours rallongentje saisti taïde toutti taï (comment ça s’écrit ?)c’estdans la musique (indienne ?)une façon de se répéter trois (...) -
journal permanent | 4 mai 2015
4 mai 2015, par sebmenardDans la bagnole ça sent le weekend de punks on dit même si on est surtout pas punks parfois on dirait indiens – on pense à avoir un camion et on va filer en vélo – ainsi va la vie – écriture : saturé de théorie j’accumule les notes et les mots-clés – les idées les pistes – à peine le temps de voir ce qui s’ouvre – viendra dans quelques temps – question de semaines pour cette respiration – le soir en lisant le journal de François Bon je pense au Bureau de tabac de Pessoa – je ne sais pas vraiment pourquoi je (...)
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journal permanent | 4 novembre 2014
4 novembre 2014, par sebmenardReçu des carnets Calepino – avec crayon et stylo – en ouvrant le carton je pense aussi que ce qui me fait écrire à nouveau un peu à la main – c’est le boulot — parce que là écrire à la main il faut le faire bien – ça veut dire régulièrement proprement clairement – parce que c’était pas mon fort mais que j’y trouve aussi une sorte de satisfaction – reste que quand il s’agit d’écrire le flux de langue ça arrive pleines mains et ça mitraille (Mahigan Lepage) sur le clavier – et qu’il n’y a pas autre chose pour (...)
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journal permanent | 3 novembre 2014
3 novembre 2014, par sebmenardFernando Pessoa (Alvaro do Campos citant Roberto Caeiro) :
Tout est différent de nous, et c’est par là que tout existe.”
puis relu lentement Bureau de Tabac
L’homme est sortir du Bureau de Tabac (n’a-t-il pas mis la monnaie dans la poche de son pantalon ?).
ah, je le connais : c’est Estève, Estève sans métaphysique.
(Le patron du Bureau de Tabac est arrivé sur le seuil.)
Comme mû par un instinct sublime, Estève s’est retourné et il m’a vu.
Il m’a salué de la main, je lui ai crié : “Salut, Estève (...)
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