http://diafragm.net/spip/spip.php?a...
route vers les collines des Maugespour y fêter l’équinoxe(quelques jours« après coup »)
(comment expliquerais-tule sens du momentl’existencedu moment ?)
quelques pelletées de fumiervers la brouettepuis vers le jardin
le faisantpenser à récupérer de quoi se construiredes toilettes séches
(gratitude aux excrémentsaux fientes)
Quitter les villes arrive à son terme et ne s’appelle déjà plus ainsirien de nouveau depuis des semaines
ce sera compiler (...)
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Journal permanent
Articles
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journal permanent | 24 mars 2018
24 mars 2018, par sebmenard -
journal permanent | 11 octobre 2021
11 octobre 2021, par sebmenardmaintenant que les jours s’effacentje sais que le croissant de lunejaune orange le soir etplein ouestdont les pointes orientées vers la gauchepourraient formeren y ajoutant un grand baton grand batonun Pcomme Premier quartierest le premier quartierce qui fait que je suis un peu plus làiciet maintenant
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journal permanent | 30 mai 2018
30 mai 2018, par sebmenardTrain retenu en gare de…
« Rien n'est dit des errements, des résistances, de la difficulté à approcher tel phénomène, du processus d'ajustement conceptuel. Rien n'est dit du travail artisanal de la recherche. Car nous sommes des artisans : comme eux, nous affûtons nos instruments, nous tentons de les faire correspondre avec le matériau travaillé, nous découvrons souvent, dans l'acte de l'écriture, dans le dialogue qui s'est intimement instauré, ce que nous pensons, comme si le (...) -
journal permanent | 19 novembre 2022
19 novembre 2022, par sebmenardsauf la poésie qui ne peut résister en tant que poèmequi sera du silenceelle est un silence enfoui braille abîme tant que le poète ne questionnera pas tout ce qu’il domine et exploite pour mieux être poète— je veux dire :le pain l’énergie les terres rares et les bêtesmortes ou non du poème
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journal permanent | 22 juin 2022
22 juin 2022, par sebmenard« nous donnons à boire aux planteset quandle jour se lève nous éteignonsla lumière électriquenous épluchonsles mois d’hiver des mandarinesdehors inquiets depuis des lustres »Albane Gellé, Nous valsons, Potentille.
toujours vérifier ça — où la liberté de l'un devient l’oppression de l’autre (inclure le non-humain). -
journal permanent | 10 janvier 2013
10 janvier 2013, par sebmenardDans le train du soir j’écoute deux types parler à côté ils parlent dans leur langue à eux que je ne connais pas enfin presque pas (je reconnais quelques mots parfois) — ils parlent donc dans leur langue et parfois glissent un mot d’une autre langue parfois ils sortent une phrase entière en français et puis tout à coup ils switchent à nouveau dans leur langue à eux et c’est magnifique c’est magnifique — il n’y a rien — absolument rien — d’extraordinaire je le sais bien et pourtant — ça me convient c’est (...)
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journal permanent | 26 juin 2021
26 juin 2021, par sebmenardje pense parfois aux gestesmouvements
je veux direje pense vraimentaux gestes
à mes gestes(la vie ?)
et comme il me manque quelque chose là(définir, nommerles gestes que je cherche ?) -
journal permanent | 26 avril 2022
26 avril 2022, par sebmenardça fait les bêtes un raffût le mot — raffût les pattes et bruit sourd sur la terre sèche et surgit dans la nuit — corps serrés nommer toujours nommer toujours nommer, nommer, pire : remplir des pages pourtant si la bête est venue c’est qu’elle devait parler.
qui dans la jambe droitelà-bas loincomme un Ukraine il ditdes petits morceaux de métalil ditrestés là dans jambe et fait mal mal (...) -
journal permanent | 5 décembre 2022
5 décembre 2022, par sebmenardà nouveau : pas de branches, seulement des réitérations, dont les racines existent effectivement
la discrétion : les oiseaux, des présagesdes indicateurs silencieuxtémoins
d’accord
et doncque se passe-t-ilà la frontièrehomme-bêtefemme-bête ? -
journal permanent | 12 août 2022
12 août 2022, par sebmenardchaque nuit depuis des milliers d’années dizaines de buffles bufflesses et tant d’autres bêtes passent et piétinent et soufflent et râlent et défèquent sur le chemin montant derrière la petite maison en terre et en paille de Cobor, village de Transylvanie — probablement pensent-elles aussi à la poétique des bassins versants — c’est sûr — elles pratiquent leur zen et leur exercices respiratoires elles poursuivent le satori et d’autres métaphysiques un demi-sourire affiché leurs langues dans le gros silence (...)
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