Comment cela est-il possible : À Raşinari j’ai vu n’est pas dans le Carnet des plaines (est-ce que je pourrais ajouter ce texte — après-coup).
Revu F. — pas vu depuis plusieurs années — lorsqu’il parle du corps (c’est son métier de le connaître) il évoque la symétrie l’harmonie de nos mouvements de nos carcasses et ça me fait penser à deux choses : comme écrire les mots font parti de cette harmonie — et puis les (...)
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légumes
Articles
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journal permanent | 22 août 2013
22 août 2013, par sebmenard -
Je suis un monstre des chemins | 70
5 juin 2016, par sebmenardDes monstres oui mais dis-moi qui mange qui et sans pesticides non plus — on n’est pas des chiens et même les chiens d’ailleurs un magasin öko bio bio cherche cherche et sors ton fric si tu veux manger propre et local quand tu vis sur la route comme les bêtes tu ferais mieux — d’aller cueillir des feuilles des fleurs des baies des oignons sauvages — si seulement tu savais nous savions nous monstres serions sauvés n’est-ce (...)
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et puis, bonté...
24 février 2019, par sebmenardet puis, bonté, comme j’avais ce qu’il me fallait, je suis reparti1 par exemple le goût du pesto de fanes de carottes ou encore — celui du pissenlit le frais enfin là venu septembre un feu pour le solstice tout ça dans ce bazar — bazar où on est bazar à chercher à errer — oui à errer sans indication du type ici c’est un lieu sûr on erre — on erre on erre on erre et on cherche de petits signes dans la nuit ouaip
DES PETITS SIGNES DANS LA NUITDES PETITS SIGNES DANS LA NUITDES PETITS SIGNES DANS LA NUIT (...) -
journal permanent | 2 octobre 2014
2 octobre 2014, par sebmenardLe matin je pétris du pain je renverse de la farine dans la cuisine je regarde le ciel depuis la fenêtre au Sud – le matin je conduis un peu je me dis que je suis content de ne pas conduire tous les jours pour aller au boulot je me dis que c’est bien comme ça – le matin je traverse des brumes je regarde des champs j’écoute le Diésel je touche la poche de mon pantalon je vérifie la présence d’un couteau pliable – le matin j’arrive dans une ferme j’écoute un homme parler dans la salle à manger de sa (...)
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Monstre des chemins | 11
30 juin 2015, par sebmenardOn finit par arriver entre deux rochers et au pied d’une ferme — là — le plus long fleuve d’Europe coule aussi et on s’y baigne — les eaux sont froides et belles — un quelque chose de serpent peut-être vipère passe — un tracteur — des poissons — on dit c’est des truites on n’en sait rien — on avale des morceaux de pain — un navet au goût de fruit l’eau tiède des routes et des poussières — on observe des reflets — le soleil et les arbres — on écoute des bruits — on s’endort là — dans les herbes (...)
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Traité des poussières | 15
31 août 2016, par sebmenard7h35. Je suis dehors. Je tire l’eau du puits. La corde glisse entre mes mains et le seau tombe directement dans l’eau. Hier déjà le seau se remplissait immédiatement alors que les jours précédents il fallait jouer avec afin qu’il se couche dans l’eau. Alors il commençait seulement de se remplir. Ainsi va la vie. Je remplis l’arrosoir avec le contenu du seau. Il me faut deux sauts pour remplir un arrosoir. Je prends un troisième seau que j’emmène avec moi. Dans quelques temps j’achèterai un second (...)
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journal permanent | 15 août 2013
15 août 2013, par sebmenardJ’ai écrit dans mon journal "à propos de Brancusi" et puis deux points : mais il n’y a rien derrière.
Dans le Désordre La suite de Contre s’appelle Novembre et il y a ceci — je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai voulu retenir ce passage — c’est ainsi.
Comment faire pour que nos vies tiennent — longtemps réfléchi à cela en lisant les choix de certains artistes — comme on fait pour bouffer — est-ce que les légumes suffiraient et puis les images et les mots — des légumes des images et des mots puisque (...) -
journal permanent | 2 octobre 2013
2 octobre 2013, par sebmenardLa possibilité d’une rêverie : c’est le matin par exemple savoir que le travail peut attendre — qu’on décidera du moment où — que ça sera beaucoup mieux comme ça — c’est l’odeur du café avec et la couleur du ciel — c’est sentir le corps vraiment prêt alors pour vivre et penser. Chaque jour ou presque : écrire — ce qui n’a aucun sens effectivement — mais c’est un vertige qui me suffit — tout de même ceci : s’organiser bien tranquillement pour avoir de moins en moins besoin des tunes (c’était magnifique quand elle (...)
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Traité des poussières | 32
9 septembre 2016, par sebmenardPoussière !Sur le négatif des doutes — à travers les plaines de l’est.
Poussière !Sur un vieux sac usé — en gare routière de Beyrouth.
Poussière !Sur les dollars dans les mains de cet homme — vers la Porte des Vents.
Poussière !Sur la pompe à essence d’une station perdue des Carpathes.
Poussière !Sur les tables d’un stand de frites et de bières — au centre des Balkans.
Poussière !Sur nos cheveux dans les villages désertés du bout de l’Europe.
Poussière !Sur les plages des rives du continent — entre nos (...) -
journal permanent | 26 août 2013
26 août 2013, par sebmenardJe le disais avant-hier il y a des liens qui finissent dans le journal permanent de façon très surprenante — aujourd’hui c’est cet article en roumain — "l’histoire d’un jeune roumain ayant refusé d’être une machine ou deux millions de pas vers la liberté" (mon roumain est très approximatif) — et c’est assez fascinant.
Le soir c’est un orage de fin d’été un orage de fin de vacances — j’ai toujours trouvé les orages magnifiques — mais c’est l’annonce de la fin qui est plus difficile — un peu comme des tomates (...)