Notre désir de tendresse est infini deviendra un livre chez Publie.net le 19 avril 2017. C’est un ensemble d’exagérations, de poèmes, de contes, à prononcer à voix haute. Quelques enregistrements de nos expérimentations. Oud : Antoine Leroy. Voix : SebMénard.
Enregistrements à la volée, niveaux aléatoires, bruits annexes, etc.
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Notre désir de tendresse est infini
Articles
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[archivé] Notre désir de tendresse est infini | créations, expérimentations, tentatives...
21 mars 2017, par sebmenard -
journal permanent | 14 mars 2017
14 mars 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
C’est très simple : à midi, il fait déjà beaucoup trop chaud, pailler, le mot pailler, puis le vélo, passer le fleuve, passer la colline, l’antenne, redescendre l’autre vallée, arriver près de la vieille rivière, on dirait une vieille rivière et là finalement : en deux fois, grosse grosse concentration, une sélection de notre désir (…), voix haute + oud, beaucoup d’autres choses, et à nouveau, penser au paillage.
(ensuiterentrer dans le noirpédaler dans le (...) -
Qui cherche un ours
1er octobre 2014, par sebmenardCe serait une nuit.
Une nuit blanche et fraiche.
On entendrait la voix d’un homme — la voix d’un homme qui cherche un ours — et qui répète son nom dans le noir.
Au village les corps dansent — au village les feux sont allumés qui éclairent les murs des cabanes et des baraques — les flammes sont jaunes et on entend des marmites des verres — des assiettes — des violons et des trompettes. On entend des types qui disent leur poème dans une odeur de bois et de feu — dans une odeur de nourriture — de (...) -
Les nuits trébuchent
27 février 2015, par sebmenardLe vent souffle les herbes
et rien ne bouge.
Nous avons vu les routes les plaines et les doutes.
Nous avons vu le soleil les bêtes et les ombres.
Nous avons pris note.
Tout gardé — là.
Nous avons vu les cris les poussières et les chiffres.
Nous avons vu les viandes les proférations les diésels et les crasses.
Nous avons pris note.
Tout est là.
Nous avons écouté le son du vilebrequin le cri des pas sur le béton — les silences.
Nous avons suivi les mélodies les cordes les souffles et les (...) -
A fourteen track extended play | sommaire général
11 janvier 2016, par sebmenard« A fourteen track extended play » est un texte pour la scène et la voix haute (et au titre provisoire). Performance en trio avec Antoine Leroy et AnCé t. à découvrir à cette adresse. Quelques improvisations à écouter à cette adresse. Ce travail est en cours de réécriture : reprise été 2016 et enregistrement à l’automne.
1- Ouverture
2- Alors on irait chercher la bête en nous
3- Qui cherche un ours
4- Alors on avait voulu parcourir les routes de l’Europe
5- À un moment précis
6- Notre besoin de (...) -
journal permanent | 10 février 2017
10 février 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
J’écris entre les choses. J’écris à la laverie. J’écris dans les rayons du magasin coopératif. J’écris dans le garage. J’écris en regardant le jardin. J’écris dans le noir.
Non. Non je ne pense pas qu’il faut reprendre les lointains & possibles. Qu’il faut leur donner trame. C’est tout l’enjeu, justement. Garder ce vol.
De la veille : ce qui s’appelle parfois 14 tracks prend une autre tournure, se déplie, et, surtout, (...) -
Parutions : livres jumeaux
4 mars 2017, par sebmenardNotre Est lointain et Notre désir de tendresse est infini sont les titres de livres jumeaux à paraître le 19 avril. Ils commencent tous les deux par le mot notre, c’est vrai, mais ce n’est pas tout…
Notre Est lointain est une version course-poursuite. Le texte a été épaulé, relu, tendu et propulsé par Mahigan Lepage et Guillaume Vissac. Postface : Mahigan Lepage. Couverture, graphisme, création : Roxane Lecomte. Photographie d’AnCé t.
Notre désir de tendresse est infini est une version déclamatoire. (...) -
À un moment précis
11 janvier 2016, par sebmenardÀ un moment précis — à une période précise et pour le bien de tous — on enlèverait nos peaux synthétiques — nos peaux en coton. On enlèverait nos jeans nos cuirs tannés — nos tee-shirts équitables et nos pulls en laine. On enlèverait nos pantalons nos bijoux nos baskets en silicone — à un moment précis on enlèverait nos costumes de jour nos costumes de la vie. On jetterait nos masques vides et alors ce serait la nuit — et alors ce serait la neige. Ce serait une nuit dans le blanc — ce serait dans le froid (...)
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journal permanent | 11 décembre 2015
11 décembre 2015, par sebmenardUne très intéressante lecture (à propos des 14 tracks) :
Le recueil de Sébastien Ménard est étrange : je ne sais quoi en penser. Il, s'agit d'une poésie abstraite. Les bêtes sauvages telles que les ours ou les loups y reviennent souvent. Je pense qu'ils sont une métaphore de la part sauvage, féroce de l'homme. La figure de "L'homme qui marche seul dans la nuit" y revient souvent également, tout comme la nuit elle-même. La nuit est l'ignorance des hommes, l'homme (...) -
journal permanent | 20 février 2017
20 février 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
C’est le jour de l’apparition, de la vue, de la vision (!) du chou perpétuel (et récolte de quelques graines de haricots plutôt tigrés). C’est le jour de l’apparition, de la goûture, de la délectation du jus de légumes (carrément) (s’en suivent : cafés, discussions, voix haute, oud).
L’aprème à essayer de repérer des trucs dans les B.À.T. de Notre désir de tendresse est infini et de Notre Est lointain. Deux fois Notre. Yeux qui usent. Je ne sais pas pourquoi je note ça (...)