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journal permanent | 26 septembre 2014

vendredi 26 septembre 2014, par sebmenard

Chez Guillaume Vissac :

on a le droit de dire moi je refuse


C’est la 8ème lecture sur rond-point chez François Bon et je les ai toutes écoutées – là ce qui me touche :

En restant longtemps dans le milieu de cette danse interminable de véhicules, c’est aux 70 000 ombres que je voulais penser. Genet est forcément passé ici, à l’arrivée puis au départ. Dans le centre, les bâtiments sont mémoire de l’histoire de la ville. Ici, elle est où, la trace de la mémoire ?

plus loin :

Et il me faudrait trouver un moyen d’entrer en interaction avec ces types qui se moquent, parce qu’ils voient un type lire, là où sinon ils n’auraient pas un regard pour le rond-point. Peut-être un écran géant que je dresserai et des baffles, et dire le même texte en les invitant à tourner trois fois au lieu d’une seule.


Relecture – j’attaque la deuxième phase de lecture voix haute – après ça je ne pourrais plus faire grand chose seul – besoin d’un autre oeil – le mien fatigue – j’enchaîne des temps d’une heure parfois moins – puis une pause – je suis incapable de me concentrer longuement – après c’est un épuisement – besoin de recul aussi.


Comment je tombe sur Velibor Čolić peut-être à travers La Croisée des Roues.


Guillaume Vissac cite dix (11) livres : parmi tous ceux-là – j’en ai lu un seul.