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journal permanent | 3 février 2016

mercredi 3 février 2016, par sebmenard

Un homme a sonné vers 7h15 — il est dans le poème.


Une housse pour trompette à palettes (si si : à la fin du texte) — deux cassettes Shimano 11/36 — deux chaînes Shimano — du zakouska — des légumes — du lait — du beurre — de la farine — et la pluie de janvier (c’est affreux — la pluie de janvier).


Dans la vidéo de François Bon on voit apparaître un entrepôt et autour des bus des bus de la RATP et moi je pense aux bus de Cluj-Napoca car c’est là-bas qu’ils terminent les bus de Cluj-Napoca (et quand ils ont terminé leur vie à Cluj-Napoca les bus où vont-ils ?) (toujours plus à l’est ?).


Je travaille j’affine ça veut dire que je prends un texte par exemple Quelque chose à l’oreille ça devient Un murmure à l’oreille parce que le mot mur et puis d’autres choses sans doute (qu’on ne « maîtrise » pas) (et c’est « tant mieux ») — je supprime des mots - je ne fais que supprimer des mots — il faut alléger alléger — garder l’essentiel sans perdre l’énergie — le rythme.


Guillaume Vissac & quelques notes à propos de narration :

ce truc venu de Grieg mais dont j’ai oublié la teneur véritable et le sens, sans doute je le retrouve feuilletant La fin de l’homme rouge, construit a priori comme La supplication, et d’autres, c’est-à-dire composé de discours, cette histoire de se soustraire à toute forme de narration, ce serait donc des discours bruts, donnés sans mise en scène ? Chez Alexievitch c’est pas précisément ça, il y a une certaine forme de contextualisation.

Je ne connais pas La supplication (mais ça va venir) (c’est pour bientôt) — et il faut que je lise La supplication il faut que je réflichisse un peu un tout petit peu et après — après quoi ?