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journal permanent | 14 octobre 2017

samedi 14 octobre 2017, par sebmenard

Dans la lecture de Valéry, hier, ajouter encore :

 « Toute l’histoire humaine, en tant qu’elle manifeste la pensée, n’aura peut-être été que l’effet d’une sorte de crise, d’une poussée aberrante, comparable à quelqu’un de ces brusques variations qui s’observent dans la nature et qui disparaissent aussi bizarrement qu’elles sont venues. Il y a eu des espères instables, et des monstruosités de dimensions, de puissance, de complication, qui n’ont pas duré. Qui sait si toute notre culture n’est pas une hypertrophie, un écart, un développement insoutenable, qu’un ou deux centaines de siècles auront suffi à produire et à épuiser ? »

p. 24

 « Notre monde moderne est tout occupé de l’exploitation toujours plus efficace, plus approfondie des énergies naturelles. Non seulement il les recherche et les dépense, pour satisfaire aux nécessités éternelles de la vie, mais il les prodigue, et il s’execute à les prodiguer au point de créer de toutes pièces des besoins inédits (et même que l’on n’eût jamais imaginés), à partir de moyens de contenter ces besoins qui n’existaient pas avant. »

pp. 27-28

(Le bilan de la connaissance, Allia).


Lecture de Griot — Refonder — toujours. Et puis tenter d’écrire un peu. Repris ce texte dans le silence. Le mettrai prochainement en ligne. Est encore dans la respiration, se teste.


Rien n’avancera sans lire plus. Appel des textes, des voix plus que des textes.


À prendre des notes à la main… Pourquoi ?

 aller à la Roche-qui-boit

Ai noté encore : En marge du cadastre : Noël Devaulx