journal permanent | 3 janvier 2013

Je ne fais rien — je regarde l’écran je cherche des trucs pour améliorer notre diafragm mais je ne sais rien — je fais deux séances de cours en trois heures je lis des trucs pour sauvegarder un site je regarde l’écran mais je ne sais rien — je ne lis pas grand chose je n’écris pas grand chose — blanc — temps blanc — et même ça — je l’emprunte à quelqu’un.

Lorsque vient le temps du repas (parler du temps du repas — de notre temps du repas — en pensant à l’année passée) — je reprends cette bande-dessinée Un printemps à Tchernobyl et quand ça cause de bandonéon Denis Péan dans les baffles dis bandonéon lui aussi.

Je me souviens être tombé un jour sur un site fabuleux — un site très simple — avec de très nombreuses images de Tchernobyl — je fais quelques recherches en ligne — je ne trouve rien — c’était un site très simple — des pages qui s’ajoutent les unes aux autres — aucune complication — des images — toutes rangées les unes à la suite des autres — des centaines d’images — incapble de le retrouver.

Je range le journal permanent de l’année 2012 dans une rubrique qui s’appelle désormais journal permanent — pour la suite ça sera rangé par mois.

Enfin je trouve : le problème c’est de toujours vouloir faire tout en même temps — non pas vraiment cela — mais le fait que tout reste à l’esprit — en tête — la difficulté de vider.

Ou bien ça serait une seule chose à la fois — comme pour dire — ça serait comme ça aussi — la preuve que j’en suis incapable : ce journal.

Celui qui me coupe les cheveux peint des toiles.

Le soir on se prépare un apéritif à base de vin naturel de chorizo de tommes de vache et brebis bio et de purée ail et petits pois — ça fait sacrément partie de vivre.