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dans les rues des villes les bagnoles filent encore et d’autres époques se mélangent c’est comme les temps de tes mots ça n’a pas de sens - ce jour-là était vraiment froid et si tu savais ce qui se tramait à côté peut-être tu ne serais pas resté comme ça - les rues des villes étaient pleines de ces fumées elles s’échappaient de quelles machines sans frein - personne n’avait de réponse - chacun imaginait une petite histoire quelque chose de gentil qu’on pourrait lire tranquillement les soirs d’hiver quand il fait bien froid - les soirs d’été quand il fait bien chaud qu’importe et pendant ce temps-là - dans le ciel leurs machines invisibles filaient blanches sous le bitume leurs machines invisibles fumaient blanches - ce que ça pourrait sentir une fumée comme ça ils ne s’imaginaient pas déjà - derrière les vitres autour d’autres hommes ils faisaient quoi.