C’est en lisant Sandrine Cnudde :
« Je monte et descend un paysage silencieux en pleine saison d’épandage du lisier…et je redescends sur terre… »
que je repense aux plaines lointaines, aux champs HABITÉS
(A. disait il y a quelques semainessa rencontre avecun ancien des alentoursde sa cabane sur le coteauet que cet ancien disait, racontait, évoquaitd’autres tempsPAS SI LOINTAINSoù les collines étaient habitéesles travailleurs travaillaient làles arpenteurs arpentaienton cueillaiton observaiton (...)
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Leroy, Antoine
Articles
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journal permanent | 12 avril 2018
12 avril 2018, par sebmenard -
[archivé] Notre désir de tendresse est infini | créations, expérimentations, tentatives...
21 mars 2017, par sebmenardNotre désir de tendresse est infini deviendra un livre chez Publie.net le 19 avril 2017. C’est un ensemble d’exagérations, de poèmes, de contes, à prononcer à voix haute. Quelques enregistrements de nos expérimentations. Oud : Antoine Leroy. Voix : SebMénard.
Enregistrements à la volée, niveaux aléatoires, bruits annexes, etc. -
journal permanent | 14 mars 2017
14 mars 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
C’est très simple : à midi, il fait déjà beaucoup trop chaud, pailler, le mot pailler, puis le vélo, passer le fleuve, passer la colline, l’antenne, redescendre l’autre vallée, arriver près de la vieille rivière, on dirait une vieille rivière et là finalement : en deux fois, grosse grosse concentration, une sélection de notre désir (…), voix haute + oud, beaucoup d’autres choses, et à nouveau, penser au paillage.
(ensuiterentrer dans le noirpédaler dans le (...) -
Oùrs | éditions Possibles
3 octobre 2019, par sebmenard« Pour autant, le corps n’est pas uniquement engoncé dans l’enveloppe charnelle censée l’(h)ab(r)iter : il est tout autant dans la nature sauvage que ces désirs pérégrins intiment aux ours-poètes d’arpenter (…) »Lecture de Guillaume Vissac sur Remue.net
Le mot de l’éditeur
Animal fugitif mi-humain, mi-roche, vieillard un peu voûté, grand-père toujours agile, contour-forme-immensité en équilibre sur le cosmos : la bête. On cherche quelque chose, peut être, au creux de cette ligne de fuite. De la chaleur, un (...) -
journal permanent | 27 mai 2017
27 mai 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Guillaume Vissac :
« Ne plus se perdre dans la parole et lire, réellement lire le web là où la vague prend forme et non là où l’écume gicle. Et plutôt que de communiquer (c’est-à-dire promouvoir) réinvestir l’espace du site qui est devenu, avec le temps, mais dévoré par les miasmes, les glitchs, les mauvaises herbes. 608 mots électriques derrière. »
Retrouver le temps.
Et puis l’idée de la cabane. Vivre comme ça. Trouver juste un peu de pognon pour atteindre ce (...) -
journal permanent | 18 mars 2018
18 mars 2018, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
à taper sur un morceaude peau sècheen laissant la pulsele battement emporter
faire aboyer le tambour chamaniqueintérieur
faire aboyer le tambour chamaniquede notre intérieur
(si ça ne marche pas :lire Eleni Sikelianos)
(si ça ne marche pas :taper sur un batonun baton en boisenfoncer le baton en boisdans la terre)
(si ça ne marche pas :enlever les petites herbesles adventicesenvahissant le jardinau printemps)
La tête encore tournoyant de notre lecture (...) -
journal permanent | 23 janvier 2015
23 janvier 2015, par sebmenardLe 23 janvier 2015 je passe les fichiers du journal permanent dans la base de textes d’Ulysses.
Pendant la course à pied je retiens : Un chien dépèce son corbeau entre deux bagnoles.
Joachim Sené a mis en ligne une série de notes que je relis plusieurs fois – voudrais citer beaucoup – je garde ceci :
Certains mots dans les discours sont soigneusement évités. Peut-être parce qu’il n’y a pas de misère en France, ni en Europe. La fin de l’austérité n’est pas annoncée. Les écoles n’auront rien de plus. La (...) -
journal permanent | 18 février 2017
18 février 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Premier soleil, premier soleil chaud de l’année. Hier c’était voix haute et oud. Il était question de parler, du parler, de comme on parle. (A. dit qu’il faudrait essayer de le parler ce texte, ce texte que nous jouons ? ensemble ce jour d’hui) (par exemple).
Quant aux images, tu ne reconnais plus leurs lieux (pluriel). -
journal permanent | 10 février 2014
10 février 2014, par sebmenardÀ un moment précis – à un moment précis j’ai repensé très exactement au jours où j’ai gouté une datte à Alep – je sais – je pense – pourquoi j’ai pensé à ce jour : je me trouvais dans la salle où quelques jours plus tôt une femme venue d’Alep m’avait dit :
tu connais Alep c’était magnifique Alep tu es déjà allé à Alep toi
aujourd’hui c’est fini Alep y’a plus rien à Alep c’est cassé Alep
oui
c’est ça
Et ce jour bien entendu je ne savais pas quoi répondre il n’y avait rien à répondre d’ailleurs : il suffisait (...) -
Voix haute et présence(s)
22 septembre 2023, par AnCé t. , sebmenarden création
Comment faire face au paysage ? Comment se soustraire à l’idée carte postale de « la Nature » ? Assumer nos responsabilités de vivants parlants, et savoir se taire : laisser la parole à une « assemblée de tous les êtres vivants », dans l’éclat et dans l’invisible. Prendre place, avec les doutes de ceux qui ne sont pas chez eux. Chercher, dans l’observation, la perception et par des relevés. Rencontrer. Écouter. Laisser surgir : « la discrétion » est une pièce poétique et chorégraphique. (...)