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journal permanent | 26 février 2016

vendredi 26 février 2016, par sebmenard

Farakla.

Caravane. Quelques images dans le matin (le soleil est là — peut-être pas durer) — je pense aussi à ça — on cherchait un lieu pour des images (en fait rien ne sert de chercher le lieu de nos images — suffit de déclencher).


Penser à envoyer de la com. par mail pour l’année prochaine — penser à l’année prochaine (je veux dire — j’y pense — dès le matin).


Lecture : Mc Guffin — Anne-Sophie Barreau.


Ce sont les mots de Neil Jomunsi :

 « Et quitte à ne pas avoir d’emploi, autant employer son temps à faire quelque chose qui apporte un peu de lumière ici-bas. Notre génération multiplie les « boulots alimentaires », ceux qu’on ne fait que parce qu’il faut bien manger et payer le loyer, tout en rêvant secrètement à des lendemains remplis de passions et de joie. L’argument de l’irréalisme ne nous atteint pas : nous avons déjà touché le fond des choses. Le réel, on ne connaît que ça à force. »

(…)

 « Nous sommes petits, mais nous sommes nombreux. « We cook your meals, we haul your trash, we connect your calls, we drive your ambulances, we guard you while you sleep. » L’auteur américain Chuck Palahniuk a pressenti la levée de cette masse grouillante, silencieuse et misérable dont nous sommes les atomes. »

(…)

 « Soyons intransigeants. Soyons passionnés et impliqués. Parlons tous d’une voix différente, mais dirigeons-nous tous vers le même horizon : celui d’une société plus humaine. S’il faut sortir dans la rue, sortons. Donnons-nous du courage. Refusons tout net les compromis, notamment ceux que nous offrirons ceux qui veulent que l’Histoire se perpétue afin de conserver leur place. Réinvestissons le champ politique, réapproprions-nous les institutions. S’ils sont « tous pourris », alors allons jusqu’au bout : mettons-les dehors.

Remuons l’édifice. Mettons-y le feu. Dévastons tant que nous en avons l’énergie et le courage. S’il faut un impératif, ne gardons que celui-ci en tête : tout recommencer, tout réécrire, tout reprendre en main, à commencer par notre pouvoir de décision. »

(…)

C’est ça le grand truc et c’est de ça qu’il faut parler : sans chacun sans le choix de chacun ça n’avancera jamais — tout peut changer — il suffit de se prendre en main ça c’est l’expression « se prendre en main » — je n’aime pas écrire des expressions toutes faites.