journal permanent | 21 août 2017

Il fait bon dès le matin ce qui n’arrivât point depuis quelques jours et je pense à mes navets marteaux, mes navets boules d’or (qui ont un goût sucré, un goût de fruit) — et recopier des extraits (Dans les ruines de la carte, Fado) donnerait-il une quelconque idée du reste du jour ? Le train est un train. La Loire est la Loire (deux silhouettes debout sur le sable et pied dans l’eau, comme marchant sur l’eau, quasi au milieu du lit du fleuve) — ou encore l’histoire des chiens asphyxiés par une algue toxique et envahissante (le chien de mon kiné-osthéo a failli y passer) et qui ferait interdire la baignade en eau douce — n’oublie pas : un logiciel payant pourra toujours te faire la nique (Ulysses à trente balles !) alors que des outils libres… — c’est un sacré bazar et si tu savais enchaîner aussi bien tes phrases non mais au moins quelques mots comme Andrzej Stasiuk dans Pourquoi je suis devenu écrivain (que tu lis donc dans la ville, sur un parking, dans le train, dans une salle d’attente, sur un quai de gare, sur la terrasse, à la lumière d’une bougie, et avide, avide, avide) on te comprendrait point d’interrogation.