J’ai récrit tout beau tout bien mon beau dossier que je dis. (Les cailloux qu’on se donne, ceux sur lesquels on tombe. Les collines qu’on dessine, celles contre lesquelles on butte…) Et puis nous sommes des passants labyrinthés, des passes-murailles empoussiérés, des voyageurs interdimensionnels (Guillaume Vissac) —
j’écoute Anouar Brahem
un live à Coutances vieux d’il y a quelques années
je pense à A.
A. disait qu’Anouar Brahem joue dans le poétique
que c’est la même chose
que c’est tout à fait ça
et je laisse filer la vidéo YouTube (on fait comme on peut)
Ce besoin de temps pour s’enfoncer.
Combien de temps passé à se demander où sera la suite, où est la suite, où ça se passe — c’est toujours ça ? Ou bien se convaincre (accepter) qu’il s’agit de quelque chose de plus sauvage ?
(mais il faudra trouver de quoi vivre justement)
et toujours même chose
là se répète
Mais savoir sans doute que c’est une question de vallée, de collines et de montagne — Jules Verne himself ! le dit (dans mon souvenir) dans son Chateau dans les Carpathes — mais c’est aussi chez Stasiuk (ceux qui me viennent en tête ce soir) : un dédale de vallons, de vallée, des arbres et des bêtes, des boues ou des poussières, mais ça là intensément là…
(j’ajoute : André Bucher, Rick Bass, Gary Snyder ?)