Quelque chose que je rends à la terre paraît ce mercredi 10 février 2021 aux éditions publie.net.
« Ces pages sont aux errants — aux cailloux — aux poussières et à l’humus. Elles sont à la pourriture ligneuse, aux lichens, lichens — aux rongeurs. Ces pages sont aux noms des bois — à ceux des forêts tout autant qu’aux innommés. Ces pages sont aux bruyères — aux fougères — aux tourbes et aux lombrics. Elles sont aux terriers. Elles sont à l’irrégularité. À l’imprévu. Au perpétuel. À l’enfoui — au très très (...)
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Articles
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Quelque chose que je rends à la terre, éditions publie.net
10 février 2021, par sebmenard -
Notre désir de tendresse est infini, éditions Publie.net
19 avril 2017, par sebmenard« Certains appels à prendre la route s’entendent bien comme des cris insurrectionnels, comme de véritables appels aux armes, et celui-ci en fait certainement, à son étrange manière fervente, partie. » (Hugues Robert, Librairie Charybde)
« une incantation lancée au lecteur, obéissant au rythme de la personne qui cherche son rythme de marche » (Patrice Maltaverne, Poézine Traction-Brabant)
« Rien à ajouter, rien à retrancher à ces enchaînements de mots qui – lorsqu’ils nous frappent, nous pénètrent, nous (...) -
Journal permanent | 09 juin 2012
9 juin 2012, par sebmenardCommence au matin La Digue - la claque des premières lignes :
Pas de bout, pas aux choses, pas à soi, peut-être pour ça qu’on va sur la digue, on regarde la mer, les falaises, les villas, à la fin on revient, on attend de recommencer, au milieu de la vie qui passe.
Après je note ça :
Sans doute un souffle - une lancée de saxophone (comme j’aurai aimé savoir jouer du saxophone) (pour souffler dedans comme un dingue) - une langue qui s’affiche dès les premières lignes - une langue face au réel. (...) -
journal permanent | 7 mai 2013
7 mai 2013, par sebmenardChoses vécues : le coup des tunes qu’ils disent que peut-être ils donneront parce qu’après tout c’est du travail mais finalement non et puis pour les heures faites depuis plusieurs mois on verra ça devrait être bientôt comme pour les remboursements de frais depuis plus de six mois peut-être cet été surprise. Ce que j’aime dans le texte de Nathanaël Gobenceaux sur nerval.fr c’est aussi sa forme polyphonique — quelque chose de polyphonique — enfin c’est enchaîner suite de noms de lieux et puis narration (...)
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journal permanent | 11 mai 2016
11 mai 2016, par sebmenardOsowiec — Augustow.
88km.
Beau temps du matin. Puis l’averse. Rouler sous le gris.
Vent de face. Si on comptait les jours avec le vent d’arrière.
On roule on file. Les routes c’est pas possible on dit. Comme s’ils avaient coulé des liquides de l’asphalte sur des cailloux. Et puis te secoue. Il y a le mot green velo qui fait un seul mot oui on dirait ça — et puis qu’on suit pas vraiment - c’est de la poussière et du sable et des roues de tracteur tu vois — pourtant un fleuve pas comme un autre (au (...) -
10/06/2012
10 juin 2012, par sebmenardphotographie : SebMénard, Roumanie, Draganesti-Olt, Eos 5D.
http://diafragm.net/spip/spip.php?a... -
Dans l’instant, imagine (Louise), et le temps
24 mars 2012, par sebmenardC’est parce que ça cause du temps - L’Instant t. de Louise Imagine - photos et phrases brèves - les mots sont peu comme ça mais denses.
2des photos des mots2
Le ciel est là souvent - ça se passe comme ça : c’est des photos instantanées - films polaroid spectra expirés - déjà la dimension du temps est là : les films - expirés - le temps de la photo - le temps de l’objet - le papier impressionné - le temps de la numérisation - celui de la mise en ligne (ça s’était passé là - 2010) - celui de l’expérience (...) -
Notre Est lointain, éditions Publie.net
19 avril 2017, par sebmenard« Notre Est lointain nous donne envie, à nous lecteurs, lectrices – envie d’échouements magnifiques. » (Mahigan Lepage, postface)
« une quête faite de noms, d'images, de choses vraies et de choses pressenties autant que de kilomètres parcourus » (Claire-Neige Jaunet)
Notre Est lointain est la version course-poursuite de son frère jumeau, Notre désir de tendresse est infini. Il a paru le 19 avril 2017, aux Éditions Publie.net, dans la collection La Machine Ronde. Postface de Mahigan Lepage. (...) -
Lepage, Mahigan | Big Bang City
8 décembre 2016, par sebmenard« (…) Il roulait à vélo sur le trottoir, quelques mètres devant moi. Je l’ai suivi.
Il avançait lentement, le suivre était facile (j’ai une bonne foulée). Derrière son vélo, une remorque remplie de cartonnage. Sans doute, c’était un ramasseur, un recycleur.
L’homme, pédalant, de loin en loin criait, d’un cri long et lancinant. Et je le suivais pour n’en rien perdre. Et je pensais aux cris de Paris qui ont fasciné Rabelais et Proust (et Bakhtine, aussi). Rien n’aurait donc changé ? On criait encore dans nos (...) -
journal permanent | 18 juin 2015
18 juin 2015, par sebmenardMontfaucon.
Levé à la cabane.
Beau temps.
Déjà chaud en buvant le thé sur la terrasse en bois plein Est – soleil face peau – je pense au « soleil gasoil » qui se prépare – commence à avoir envie de voir ça – ce sera beau – j’ai pleine confiance en eux. Outils pour écrire : j’ai vraiment grande habitude au Markdown – l’interface Ulysse elle-même compte – ne pas avoir de machine quelques jours et c’est marre. Journée au jardin : fauché les orties pour le purin, viré et trié les plants, désherbé et paillé la (...)