maintenant que les jours rallongentje sais que toutest dans le dedanstout est dans notre lointain intérieur comme disait l’autreje sais que j’écrie balbutie quelque choseje sais quebien sûrje ne sais rienet je continue carmaintenant que les joursrallongementquelque étrange bêteme devientdedans
c’est une« façon de parler »
bien sûr, bien sûr, bien sûr
maintenant que les jours rallongentje saisti taïde toutti taï (comment ça s’écrit ?)c’estdans la musique (indienne ?)une façon de se répéter trois (...)
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Pessoa Fernando
Articles
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journal permanent | 24 décembre 2020
24 décembre 2020, par sebmenard -
Chants | et la montagne est une montagne
20 octobre 2019, par sebmenardavec Sages comme des sauvages (Ava Carrère & Ismaël Colombani), La montagne
je regarde la montagneet la montagneest une montagneje regarde le fleuveet le fleuveest fleuveje regarde le caillouet le caillouest caillouje regarde la planteet je disc’est une planteet je laisse au poèmesa trace de poèmeet il faut rater longtempsle poèmepour qu’il soitun poèmeet la terre me ditc’est étrangeelle me ditc’est écritet la terreest terreest boueest poussièreet je regardele découvertet le découvertest virtuelet (...) -
très courte liste de livres pour prêt longue durée
3 juillet 2011, par sebmenardliste des bouquins prêtés à un très cher ami avant le départ
Mon pote,
j’ai finalement choisi un tout petit tas de bouquins :
Jean-Michel Espitallier En Guerre - j’ai désormais une version numérique de ce bouquin et ça secoue terriblement - lis-le diablement vite - puis deux ou trois fois lentement à voix haute - tu devrais pouvoir trouver quelques enregistrements live et des vidéos sur le web
François Bon Tumulte - pas besoin d’en rajouter - tu connais mes recommandations - simplement c’est (...) -
Budapest
7 janvier 2018, par sebmenard“Aujourd’hui je suis divisé entre la loyauté que je dois au Tabac d’en face, chose réelle au dehorsEt la sensation que tout est rêve, chose réelle au dedans.”Fernando Pessoa, Bureau de tabac, éditions Unes, traduction de Rémy Hourcade.
Le jour précédent notre arrivée à Budapest, nous avions fait un feu de camp dans un bois, à quelques dizaines de kilomètres, au nord de la ville. Ce feu de camp nous éclairait et éloignait les insectes. Pour plusieurs raisons, nous étions chancelants. L’après-midi, nous (...) -
journal permanent | 15 mars 2013
15 mars 2013, par sebmenardJe tape des morceaux du journal permanent dans l’ipod et l’application modifie complète ou supprime certains mots — si je commets des erreurs elle peut même les rectifier — certains mots je ne les ai pas tapés pourtant sont là — penser à cela. Je ne sais pas qui est Daniele Momont mais je la remercie
Découvrir le verbe « affonner », repenser Depardon, tergiverser puis foncer grâce à @sebmenard, toujours fortifiant • diafragm.net/spip/spip.php ?…— Danièle Momont (@DanieleMomont) 15 mars 2013
et je vais (...) -
journal permanent | 1er juillet 2021
1er juillet 2021, par sebmenardc’est étrange maisce soirla grive n’est pasdans le grand noyer
c’est une vérité voilàla grive n’est pas dans le grand noyer
et je ne l’entends pasc’est une vérité voilàje veux dire :j’essaie de ne constaterque celade cette vision ou plutôtde son absencede l’absence de la grivej’essaie de faireavec ou sansavec la grande branchedu noyerplein ouestet sans grive et sans chant et c’est étrangevoilà maistous ces tempsje n’écris plus tropde poésie voilà je veux direaussique je ne sais plus trop je n’ai jamais su« (...) -
journal permanent | 29 octobre 2022
29 octobre 2022, par sebmenardimpérieux besoin de relire Fernando Pessoa, Alberto Caierole gardeur de troupeaupoème XLVII (1925) :
« Par un jour excessivement net,où l’on avait envie d’avoir beaucoup travailléafin de pouvoir ne rien faire ce jour-là,j’entrevis, ainsi qu’une allée entre les arbres,ce qui peut-être était le Grand Secret,ce Grand Mystère dont parlent les faux poètes.
Je vis qu’il n’y a pas de Nature,que la Nature n’existe pas,qu’il y a des monts, des vallées, des plaines,qu’il y a des arbres, des fleurs, des (...) -
prémices | Marche marchant sur sable
22 décembre 2017, par sebmenardmarchantmarche marchantmarchant sur sable « sab »
« sab » de Loire boîte de fifieset bombe de chantier peinture lachée dans nature
peinture sur souchesouche naviguéefusée lancée pour quelles détresses
un pneu sur sa jantedes polystyrènes
tessons
paquets de chips noir noirautour des restes d’un feu
quelques gobelets de cafévidescanettes
mégots
je marche sur le sabledans le lit de cette rivièreà sec
je lis de temps à autrequelques lignesdans un recueil de discours de chefs indiens intituléPieds nus (...) -
journal permanent | 16 octobre 2012
16 octobre 2012, par sebmenardLe train prend douze minutes de retard et je ne vois rien sinon les textes d’Apprendre l’invention (les pistes — toutes gardées comme annotations dans la liseuse — une montagne). Lu hier des morceaux de la génération poussière — je continue à affiner et et même à supprimer (le quatrième morceau — je ne sais plus quoi en faire — et je pense même le supprimer — et c’est parfois très surprenant :
pour le troisième morceau (une langue immonde) — j’ai supprimé des choses et ça ne tenait plus — puis j’ai relu la (...) -
journal permanent | 4 mai 2015
4 mai 2015, par sebmenardDans la bagnole ça sent le weekend de punks on dit même si on est surtout pas punks parfois on dirait indiens – on pense à avoir un camion et on va filer en vélo – ainsi va la vie – écriture : saturé de théorie j’accumule les notes et les mots-clés – les idées les pistes – à peine le temps de voir ce qui s’ouvre – viendra dans quelques temps – question de semaines pour cette respiration – le soir en lisant le journal de François Bon je pense au Bureau de tabac de Pessoa – je ne sais pas vraiment pourquoi je (...)
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