C’est parce qu’à Ramallah c’était comme ça aussi - et dans les deux cas cette sensation particulière : n’y rien comprendre sinon quelques mots - celui d’un type - ou d’un parti - à Ramallah c’était aussi souvent pour vendre des légumes qu’ils passaient comme ça dans les rues avec un petit camion c’était plein de pastèques par exemple et le type en avançant lentement annonçait les prix dans son micro - ici entre les vieux immeubles en béton ils sont dans leurs bagnoles et parlent à travers les hauts-parleurs - (...)
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Roumanie
Articles
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Les bagnoles et leurs voix
22 mai 2012, par sebmenard -
journal permanent | 21 janvier 2014
21 janvier 2014, par sebmenardTrès intéressant : je prends en note un oloé qui m’est très cher (la chambre de l’appartement 7 du bloc ZA1 Strada Nicolae Titulescu à Drăgăneşti-Olt) et Joachim Séné remarque l’utilisation du mot “flottes” – c’est dans ce texte à la fin :
La chambre de l’appartement 7 du bloc ZA1 Strada Nicolae Titulescu à Drăgăneşti-Olt est une pièce d’immeuble datant d’une autre époque – portes et fenêtres y compris – la chambre de l’appartement 7 du bloc ZA1 Strada Nicolae Titulescu à Drăgăneşti-Olt nous a servi de chambre et (...) -
croquis, 95
29 novembre 2011, par sebmenardtype qui parle à ses chiens et les bêtes autour
le vent souffle les herbes jaune jaune les pylônes sont là qui tiennent leurs fils noirs dans le bleu
cheval qui se roule poussière un bus traverse le village
cheminées
elles soufflent leurs fumées blanches -
Debout sur le col de Borşa
29 août 2013, par sebmenardproposition 1 : quatre variations lieu Un jour au col de Borşa on ne connaît pas son nom — ça se passe dans une odeur de diesel et de fatigue — il y a aussi de la sueur et l’air frais des montagnes du Nord — on claque les portières dans la poussière et sur les gravats — derrière une rambarde en bois on regarde le bitume qui s’étire — on ne connaît pas le nom de nos routes ni même les lieux de nos nuits — on a la gueule sèche des types qui ont trop parlé et personne pour leur dire silence — de toutes façons (...)
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journal permanent | 28 février 2017
28 février 2017, par sebmenardOloé (aussi online sur le site dédié).
Koffer.
46.772031, 23.594164
C’était le temps d’une saison froide. Tout gris. Tout blanc. Noir. Alternance. Et ça filait. On passe à Koffer pour le goût du café (café venu en bateau, en semi-remorque, en camionnette, à cheval sur le pétrole). On passe à Koffer parce qu’il y a quelques tables et une connexion Internet, parce qu’il y a des livres tout autour et un piano ouvert à qui sait jouer du piano. Sur ta carte de fidèlité des coups de tampons. Sur ton écran des (...) -
croquis, 143
18 février 2012, par sebmenardà l’attente et le quai on le voit même plus c’est quoi encore
les rails s’allongent sous le blanc deux types ils portent
c’est des sacs en plastique dans leurs mains
dans les haut-parleurs la voix elle dit qu’il arrive -
19/02/2011
19 février 2011, par sebmenardphotographie : SebMénard, France, 2011, iPod Touch, ShakeIt.
qui vident des verres et vident leurs verres et la toile cirée de leurs histoires un cœur fatigué et les milliers de bornes d’une côte à l’autre. -
dans cette plaine (un récit) | les images (le professeur de romani)
18 novembre 2012, par sebmenardimage : SebMénard, Roumanie, Draganesti, Eos 5D.
http://www.diafragm.net/spip/spip.p... -
croquis, 52
8 octobre 2011, par sebmenard2seconde version2
la pluie grise
un vieux bus usé tags
les gouttes d’eau glissent sur les vitres
un égout est là bouche béante
2première version2
la pluie et gris gris
en bas des immeubles les chiens errent entre les feuilles jaunes
leur poil est humide entre les vieilles bagnoles
un vieux bus usé tags
les gouttes d’eau sur les vitres
un égout est là bouche béante
type qui traverse une rue cheveux trempé
ses mains en poche les pieds dans l’eau
sur la colline les chevaux sont (...) -
Lui — il descendait la colline et à côté ses bêtes
11 mars 2012, par sebmenardretour au sommaire
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retour au texte précédent 2troisième version2
Lui — il venait de la colline et à côté ses bêtes — des moutons on entendait leurs sabots sur les caillasses — on était passé dans un shop pour prendre des bières et des trucs à manger — après le pont si on prend à gauche il y a un peu de place pour mettre des tentes et faire un feu — on avait mis la voiture là et puis on avait récupéré des morceaux de bois — on allumait le feu et on sortait nos trucs — ses chiens (...)
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