Bécanes et livres et machines au sec nous partons vers le sud on nous a parlé des arbres — on nous a parlé des oliviers vieux de deux milles ans dit-on des oliviers géants si grands on pourrait se mettre dedans à combien et nous marchons — nous bêtes entre crottes et biques et chevaux que nous cherchons de l’œil comme un point d’eau à la source un ruisseau s’abreuvons comme bêtes j’insiste et le vent — froid le vent nous souffle les cheveux les idées les mots nous taisons nuls poèmes j’allais dire pour une (...)
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Égine
Articles
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Je suis un monstre des chemins | 50
18 mars 2016, par sebmenard -
journal permanent | 15 mars 2016
15 mars 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Vagia — Agia Marina — Égine.
25 km.
Relecture des 14 tracks dès le matin — apporter les corrections ensuite au fichier sur l’ordinateur — peut-être qu’un enregistrement ça serait bien aussi — je veux dire un enregistrement sur la route on pourrait essayer ça.
Dans un café du port — des mises en ligne des mails — beaucoup de mail — refait l’abonnement à publie.net — lu deux (2) articles d’importance — le vent quelques gouttes de pluie — ici on dit que ce sont les (...) -
journal permanent | 21 mars 2016
21 mars 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Athènes — Égine — Perdika.
La foule dans le métro.
Serré.
le soleil
les cargos les bateaux militaires
le port
discuter sur le port
puis le chemin des oliviers
le soleil
l’aire de battage
le réservoir
le ruisseau qui n’est plus
les serpents
remontés plus haut jusqu’au « quelque chose » de dragon
mais quoi -
journal permanent | 13 mars 2016
13 mars 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Marathon — Égine.
Pas noté le kilomètrage.
En arrivant sur Athènes on file vers un métro — on met les vélos dedans et on file plein sud vers le Pirée — au Pirée on prend un bateau et on arrive à Égine sous la pluie — il pleut beaucoup trop — la nuit tombe vite — tout est trempé — le vent le froid — on prend une chambre — on va manger des poissons grillés — on fait (...) -
journal permanent | 22 mars 2016
22 mars 2016, par sebmenardSur Égine.
Dans la ville (à un moment je mets la main dans l’eau froide pour connaître la température de l’eau) (à un autre moment je recopie les données de pression atmosphérique au niveau mer au temps t et j’attends afin de connaître l’altitude)
le soleil
une connexion rapide
un message très intéressant pour faire un petit livre de temps zéro — avec plein de remarques de questions à propos des mots du texte en entier — c’est vraiment riche riche d’être lu et ce qui en revient — les questions que ça (...) -
journal permanent | 16 mars 2016
16 mars 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
À Égine.
Petit déjeuner sous la yourte — Apis Melodia.
Visite du jardin.
Noté le nom des arbres — celui des plantes. Beaucoup écouté.
Puis route vers les oliviers — les oliviers vieux de 2000 ans.
Au retour : le goût des pâtes et du poireaux (souviens-toi aussi la tomate du matin — car ici il y a des tomates dans le jardin).
Nous on se dit qu’on a de la chance — que c’est beau le voyage — qu’on rencontre beaucoup de gens — qu’on rencontre de beaux endroits — (...) -
journal permanent | 14 mars 2016
14 mars 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Égine — Vagia.
24km.
Au bord de l’eau à Vagia il y a un vent de dingue — on cherche un point météo pour vérifier si on peut dormir dehors - on a repéré l’entrée d’un bois un chemin quelque chose — on va voir si on peut dormir là - il fait froid et humide - on est sur un île de la Méditerranée — avec nos bécanes — tout notre merdier — et des passeports qui nous permettent de vivre ici — je ne sais pas quoi penser de tout ça — c’est compliqué tout ça — c’est triste aussi. (...) -
journal permanent | 29 octobre 2018
29 octobre 2018, par sebmenardJe suis foutuement ignorant et, parfois, devant cette ignorance, j’envie le temps, j’envie l’arbre, j’envie le temps de l’arbre — j’ai besoin d’une vie d’arbre pour amonceller des morceaux, des morceaux de quoi ? des suites de morceaux qui feront peut-être un quelque chose — mais sans ça, sans ce temps de l’arbre, comment faire ? —
et je me souviens des oliviers d’Égine, en face d’Athènes en Grèce et comme le temps de l’olivier doit être bon (POÈME D’AMOUR :
hier au soirdans la lumière de l’automne (...)