journal permanent | 9 janvier 2018

Ce qui nous abruti, nous anhilie, nous épuise, nous plombe — use — claque — affaibli — voilà ce qui, voilà ce que : trouver dans ça la dernière énergie, la toute dernière force, le soubresaut, le claquement ultime, raide,  « où ce serait comme traverser la plaine dans la poussière et le sun » (le train fonce dans l’ocre jaune, les herbes sèches et sur l’acier) —

mais si le réel n’a pas de sens (on ne sait par où le tenir), on ne sait s’il s’agit de le dire, de le répéter, d’en trouver les moyens, les petits moyens — encore et encore, obstinément, dingue

puis je prends en note le journal permanent directement dans le blanc des pages de Patience des fauves (Sandrine Cnudde) — je souligne des choses quasi à chaque page ! — mais après tout le jour ta grande claque plus valide ni rien rien rien (trois fois) (et deux mulots dans le compost)

(lire François Cheng ?)