Les membres de la génération poussière n’ont pas de nom, pas de drapeau. Ils n’ont pas d’hymne. Ils n’ont ni frontière, ni territoire. Les membres de la génération poussière ne savent rien. Ils ne se reconnaissent pas. Ils ne s’imaginent pas. Ils sont poussières. Tendrement poussières.
Accueil > Mots-clés > diafragm > génération poussière
génération poussière
Articles
-
Traité des poussières | 29
7 septembre 2016, par sebmenard -
journal permanent | 14 octobre 2012
15 octobre 2012, par sebmenardQuelque chose qui disparaît là dans la machine alors — faut arrêter — ça se perd — génération poussière troisième morceau chut — ce que tu as à dire est beaucoup plus gros que ta bouche (ça passera jamais à cet endroit-là — tu t’embarques dans un truc c’est autre chose). Je re-écris beaucoup en ce moment mais en dehors le journal peu — y’a génération poussière qui va s’étirer encore un peu (et des trucs disparaître) et puis sans doute dans cette plaine (un récit). Je ne sais pas ce que je préfère dans les (...)
-
journal permanent | 2 février 2013
2 février 2013, par sebmenardDans la journée je commence à mettre à jour la série Ramallah — j’en parlais en début de semaine — mais en fait c’est Dans cette plaine qui se met à former un ensemble dans Spip avec la Génération poussière— construction de liens entre les différentes pages et sommaire et même planche-contact pour la plaine — sans doute faire de même pour d’autres (mais terminer d’abord Ramallah les étoiles) — peut-être aussi refaire cette page d’accueil — et puis que ça se repère plus clairement dans l’ensemble — c’est-à-dire (...)
-
sous-titre
10 janvier 2017, par sebmenardOù l’on apprend que les membres de la génération poussière-poussière tinrent réunion secrète.
Où l’on précise qu’ils suivirent règles, politesses, et cheminements.
Où l’on dit qu’ils déclamèrent.
Puis ce fut désordre & vacarme & désastre.
Ils ont pris note, ils ont enregistré. Ils ont gardé traces. Ici commence leur conte, bazar, fait d’erreurs, d’oublis, de rectifications, récritures, imperfections TRÈS NOMBREUSES, ensemble perdu, caché, enfoui, dans brouhaha ordinaire, dans brouhaha de langue, dans (...) -
journal permanent | 11 novembre 2013
11 novembre 2013, par sebmenardPas tenu le rythme pour les 36 poèmes : c’est pas un problème qui concerne l’idée du poème mais l’écriture du poème — pas grave ça avance.
Cette question de Karl Dubost : "Depuis cette phrase, une question occupe l’espace de mon temps libre. Quel est pour chacun de nous cet « espace serein » où l’on se sent libre de participer, d’être, de penser ?"
Parfois on lit un truc un texte un morceau de phrase et on se dit : C’est ça — c’est exactement ça — c’est ça.
Vu reportage qui met en boule — types qui (...) -
journal permanent | 25 septembre 2012
25 septembre 2012, par sebmenardSais pas trop ce qu’il s’est déroulé entre le matin En même temps (Charles Dionne) et maintenant mais je me réveille dans la salle des profs en train de regarder la pluie sur la vitre — ce matin il y a eu le train et sans doute Thierry Robin dans le casque — En même temps donc et puis quoi — on pourrait écrire le poème magnifique de la pluie en 1500 pages.
Je reprends le morceau de génération poussière noté la veille — ça s’étire tout seul sur quelques lignes — ça devait être dit — sans doute.
Après (...) -
Génération poussière | 12 (nous avons la maîtrise)
28 octobre 2012, par sebmenardretour au sommaire (...)
nous avons la maîtrise de l’information (elle est continue)
nous avons la maîtrise de la climatisation (elle est belle)
nous maîtrisons — les transports ferroviaires (ils sont minutés)
nous maîtrisons — les panneaux d’affichages lumineux (ce sont des néons des leds des ampoules)
nous avons la maîtrise — des camions de transports frigorifiés (ils sont blancs et tournent seuls la nuit sur les parkings)
nous avons la maîtrise — des éclairages publics (ils sont jaune jaune et (...) -
journal permanent | 22 octobre 2012
22 octobre 2012, par sebmenardReprendre son souffle — puisqu’on nous avait dit — travail lent. Dans le train Compagnie de Beckett — la claque dès les premiers mots (à peine vu les eaux qui débordent) (on avait travaillé à partir de ce texte dans un atelier de François Bon)
Un voix parvient à quelqu’un dans le noir. Imaginer.
Un voix parvient à quelqu’un sur le dos dans le noir. Le dos pour ne nommer que lui le lui dit et la façon dont change le noir quand il rouvre les yeux et encore quand il les referme. Seule peut se vérifier (...) -
Génération poussière | 8 (on s’oubliait la nuit)
14 septembre 2012, par sebmenardretour au sommaire troisième version
(...) On était cette génération qui s’oubliait — ça arrivait la nuit surtout — on s’envoyait comme ça à la tombée du soleil et dans les herbes jaune jaune — on était dingue on était fou parfois.
On avait nos gueules — rien que nos gueules — et pourtant dans le noir elles parlaient sans cesse nos gueules.
On se réunissait comme ça : l’un d’entre nous allait acheter des liquides et des viandes à griller — puis on mettait tous des thunes — et alors on buvait des liquides on (...) -
journal permanent | 20 novembre 2012
20 novembre 2012, par sebmenardLecture : Gordon Lish — le texte How to write a novel.
Train : musique dans les écouteurs — très fort — Zenzile.
En arrivant le matin je commence une série pour la Génération poussière — des il y a encore — c’est une idée originale de Lucien Suel — mais je le fais quand même — parce que ça vient à ce moment-là le matin et qu’on peut pas faire autrement dans ces moments-là — justement — pas le temps de finir (Gordon Lish dit aussi ceci — s’assurer qu’on a le temps d’écrire quand on veut écrire) (je n’ai (...)